Ce mois de septembre a été placé sous le thème du COLLAGE. Tout d’abord, j'ai réalisé une création pour promouvoir le programme officiel de la rentrée de Césure. Ensuite, j'ai eu l'occasion de présenter une performance en créant un grand collage sur un mur d’expression libre lors des Journées Nationales des Artistes 2025. Il me semble donc essentiel de partager avec vous ce qui m'attire dans le collage et de son impact sur le monde de l'art ainsi que sur la société.

Une photographie engagée. Vous avez dit engagée ? Il m’arrive encore de douter sur l’utilisation de ce terme. N’est-il pas galvaudé ? Ou pire, n’a t-il pas perdu son sens militant, incisif, pour venir estampiller des formes d’expression artistique dénuées de sens ?

Est-il possible d’être une artiste et mère à la fois ? Marina Abramovic affirmait en 2016 « la maternité est la raison pour laquelle les femmes ne réussissent pas aussi bien que les hommes dans le monde de l’art. » Simple constatation.

On me demande fréquemment quel est l’intérêt pour moi de faire des cyanotypes alors que je fais de la photo numérique. Cette question, bien qu'elle semble anodine, soulève des réflexions profondes sur ma relation à l'art et à la technique.

Chaque artiste a sa propre méthode de travail. Certain•es ont besoin de solitude pour créer, tandis que d'autres préfèrent collaborer et partager des projets communs. L'important est de comprendre ses propres besoins et de découvrir ce qui fonctionne le mieux pour soi. Il s'agit simplement d'essayer, d'expérimenter et d'ajuster. Pour ma part, je privilégie le travail collectif!

Le temps file ! Je partage quelques bonnes nouvelles entre septembre et octobre ! Difficile d’être en joie avec le contexte actuel qui me remue profondément. Et je résiste à ma façon en créant via la photographie, le collage, le cyanotype, la broderie. J’expérimente avec plaisir, parfois dans la douleur, parfois dans la joie. J’accepte entièrement cette dualité.

En effet, l’écoféminisme se construit sur le terrain et dans les livres : il y a les femmes qui luttent et manifestent et celles qui recensent et théorisent. L’écoféminisme déborde de la sphère militante dans laquelle le mouvement était cantonné, désormais on en parle sur podcast, débats, réunions, sous forme d’essais, livres, magazines, BD ou d’ART.